En Haïti, le Conseil présidentiel de transition a nommé mardi 28 mai Garry Conille comme Premier ministre. De nombreux défis attendent le nouveau chef du gouvernement, dont l’insécurité qui fait rage dans le pays.
En Haïti, le choix de Garry Conille pour diriger la transition a été fait à la suite d’une série de rencontres individuelles tenues ce mardi entre les conseillers-présidents et les cinq personnes sélectionnées pour ce poste, Fritz Bélizaire, Paul Antoine Bien-Aimé, Gary Conille, Didier Fils-Aimé et Jean Rodolphe Joazil.
La rencontre avec Garry Conille s’est déroulée en ligne, car le nouveau Premier ministre, fonctionnaire des Nations unies, se trouve à l’étranger. Six des membres ont voté en faveur de Garry Conille pour remplacer Ariel Henry contraint de démissionner en mars dernier. Médecin de formation, Garry Conille a déjà occupé ce poste pendant six mois entre 2011 et 2012.
Une nomination attendue en Haïti
La nomination du Premier ministre était attendue par les Haïtiens fatigués de vivre sous le joug des gangs. Ils souhaitent que le gouvernement soit mis en place afin de s’attaquer à l’insécurité. L’installation du Conseil présidentiel de transition depuis un mois n’a pas calmé la fureur des bandits armés. Ils continuent d’imposer leurs lois au sud d’Haïti, forçant des familles à fuir leurs maisons.
Dans la foulée, le décret portant sur la création, l’organisation et le fonctionnement du Conseil présidentiel de transition a été officiellement publié le mardi 28 mai, dans le journal officiel du pays, le Moniteur.