Ce mercredi, AFI-L’UE était le théâtre d’un grand évènement : Mini-sommet mondial de l’entreprenariat féminin innovant et inclusif au Sénégal. Pour l’occasion, la présidente du sommet mondial de l’entreprenariat féminin et fondatrice générale de CEJFI a glissé quelques mots à la junte féminine.
Prenant la parole, Mme Régine Alende Tshombokongo a justifié sa présence par l’inclusion des femmes sénégalaises dans l’entreprenariat. « Pour toute personne, il faut avoir une vision pour savoir là où elle nous mènera », a d’emblée expliqué la patronne des femmes entrepreneures.
Avec des conditions sociales délétères à son arrivée au Canada, elle s’est battue contre toute attente afin de survivre à l’instar d’une québécoise, refusant tout privilège des autorités de la ville. Selon elle, l’entreprenariat commence au moment où nous avons la possibilité de s’exprimer dans la liberté.
Elle est, par ailleurs, touchée par une inégalité au niveau de la répartition des richesses qui, suite à son combat, lui a fallu le prix de meilleure entrepreneure au pays dirigé par le démissionnaire premier ministre Justin Trudeau.
« Les femmes transcendent et apportent leurs compétences avec une multitude d’idées comparées aux hommes », a- t-elle fait savoir, ajoutant que ces derniers sont animés par l’opportunité de gagner davantage de profits.
En effet, Mme Tshombokongo a incité à l’utilisation de l’intelligence artificielle pour la productivité d’un futur meilleur. « Vous devez impacter votre vie et il faut que le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye sache que les femmes peuvent également aider pour faire avancer le pays », a- t-elle lancé sous les acclamations des nombreuses participantes qui étaient présentes.
S’exprimant sur le sommet mondial qui aura lieu en septembre 2025 à Montréal (Canada) ou au moins 20 pays sont attendus, elle a rappelé l’importance de l’entreprenariat féminin innovant et inclusif à l’horizon 2030.
Entreprenariat : La présidente du sommet mondial sermonne la junte féminine sénégalaise
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