El Hadji Moussa Sarr (38 ans), directeur de l’école privée Gaston Bachelard
sise à la Cité Nimzatt de Tivaoune Peulh, était aussi un redoutable préda‐
teur sexuel.
Directeur de l’école Gaston Bachelard sise à la Cité Nimzatt, El Hadji
Moussa Sarr a été déféré au par‐ quet pour chantage sexuel et viols ré‐ plétifs sur mineure suivis de grossesse. Les faits en cause ont lieu au sein même de l’établissement. Tout a commencé lorsque F. Diop, éducatrice au centre d’accueil « village pilote » a conduit et à la disposition de la Sûreté urbaine (Su) N.F.Sa, âgée de 17 ans. D’après Madame Diop, le village a ac‐ cueilli N.F.S car elle a été trouvée en
train d’errer dans la rue. Cette dernière a confié à la dame qu’elle aurait fugué de sa maison car elle est victime de chantage sexuel et de viols répétés sui‐ vis de grossesse de la part de son direc‐ teur d’école répondant au nom d’El Hadji Moussa Sarr. Entendue Nfs, élève en classe de termi‐ nale de L2 à l’école privée Gaston Ba‐ chelard a déclaré être violée à plusieurs reprises par son directeur d’école. Elle a soutenu être victime d’un chantage sexuel dans la mesure où, c’est en début d’année scolaire, c’est‐à‐dire au mois d’octobre 2023, qu’elle a commencé à entretenir une relation éro‐ tique avec le susnommé.
Etant scientifique avec de surcroit une moyenne de 16/20 en classe de se‐ conde et en classe de premier S, le di‐ recteur de l’école en question a pris de manière unilatérale, à l’insu et au dépourvu de ses parents, la décision de l’inscrire en terminale L au titre de l’an‐ née scolaire 2023‐2024 a‐t‐elle raconté.
Bouleversée par la situation, N.F.S est allée voir le directeur dans son bureau pour lui faire part de ses inquiétudes et le convaincre de la laisser continuer la terminale avec la série scientifique car son papa ne ménage aucun effort pour qu’elle réussisse avec brio dans ce domaine. Elle a même un répétiteur en mathématique à la maison. Mais contre toute attente, le directeur lui a proposé une partie de jambe en l’air, si elle veut que sa demande soit satisfaite. Confuse et désemparée, elle est restée un moment dans le bureau du direc‐ teur sans savoir en réalité la décision à prendre dira‐t‐elle. Elle a d’abord refusé la proposition du directeur avant d’accepter quelques instants après parce que de son avis c’était le seul moyen de poursuivre ses études dans la série sou‐ haitée. C’est après ce moment, que le directeur l’a invité à le rejoindre dans une autre salle de classe. Une fois à l’intérieur, le directeur lui a demandé de se coucher sur un tapis de gymnastique. Il a commencé à la déshabiller avant de passer à l’acte. Quand il s’est rendu compte qu’elle était vierge avec le sang qui coulait de ses entrejambes, il est sorti un moment avant de revenir avec deux médicaments de couleur blanche qu’il l’a fait avaler.
Selon toujours la demoiselle N.F.S, de‐ puis ce jour, le mis en cause n’a pas
cessé d’entretenir de relations sexuelles non désirées avec elle. Et pour la retenir à l’école, il appelait au té‐ léphone sa maman pour l’informer que sa fille a un travail de groupe. La victime a déclaré que son bourreau n’a jamais porté de préservatif lors de leurs relations sexuelles. Le plus acerbe dans toute l’histoire est qu’après avoir fait trois (03) mois en classe de terminale S, le directeur a en‐ core pris sur lui, l’initiative de la muter en terminale L parce que d’après ses dires, elle n’a pas le niveau pour rester en terminale S. Interrogé, El Hadji Moussa Sarr a, dans un premier temps, nié les faits avant de les avouer lors d’une confrontation avec la victime.
En effet, il est revenu dans ses déclarations tenues lors de son premier interrogatoire en avouant qu’il a entretenu à deux fois seulement des rapports sexuels non protégés avec son élève dans la salle des professeurs. Pour justifier son acte, il a laissé entendre que c’est la fille qui l’a provoqué car elle est venue dans son bureau pour lui demander avec insistance un billet de dix mille (10.000) Fcfacar elle avait un besoin urgent à régler. Ainsi son élève est venue se coucher sur lui et c’est à partir de ce moment que le coup a été tiré.
S’agissant de la deuxième fois où il a entretenu des rapports sexuels avec la
fille, il a été dans l’impossibilité de dire les soubassements son acte. Il a seulement répondu : «C’est elle qui m’a provoqué ». Aussi le mis en cause a révélé que bien avant leur relation sexuelle, la victime serait venue un jour lui demander de l’aider à changer son bulletin de note sinon son papa allait la tuer. Les enquêteurs ont vu dans ces déclarations un moyen de défense qui n’a pas pros‐