DRAME À SATHIOUM : Lamine Faty tue la maman deson ami à coups de machette

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Lamine Faty est, depuis hier, en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Samine. Il a tué à coups de machette la mère de son ami après une dispute avec ce dernier. Le drame a eu lieu à Sathioum (département de Goudomp) dans la nuit de mercredi à jeudi. Le corps de la victime, Dountoung Diatta, a été déposé à la morgue du district sanitaire de Samine‐Balante.

«Le drame a eu lieu dans la nuit du mercredi à jeudi, entre 00h et 01 h du matin. Après des échanges de propos acerbes, Lamine Faty qui est un jeune garçon agressif et adepte de l’alcool s’est pris violemment à un de ses amis du nom d’Etienne Diatta dans notre village de Sathioum situé dans la commune de Yarang‐Balante, dans le département de Goudomp, dans la région de Sédhiou. Finalement, ils se sont bagarrés dans le quartier de Santassou, à côté des plantations de bananeraie », raconte un témoin.
«En l’absence du père d’Etienne Diatta, sa mère est sortie de leur maison pour calmer les deux amis.
Plongé dans une colère noire, Lamine Faty est entré dans une maison voisine avant de s’emparer d’une ma‐ chette et d’asséner plusieurs coups à la dame Dountoung Diatta qui gisait dans une mare avant de rendre l’âme sur place.

Son forfait accompli, Lamine Faty a pris la clé des champs pour aller trouver refuge sur le long de la frontière entre le Sénégal et la Guinée. Il reviendra nuitamment dans le village pour récupérer son arsenal qui est composé d’un pilon, de ses habits, un sceau de 5 l d’eau et son bol de riz. Alertées, les populations qui vivent sur le long de la frontière vont le repérer avant d’informer les jeunes qui après une course‐poursuite ont fini par l’arrêter (le présumé meurtrier. Gardé dans une habitation sûre en attendant la levée du jour, Lamine Faty a été finalement remis entre les mains des hommes en bleu de la Bri‐ gade de Samine ce jeudi matin aux en‐ virons de 11 heures», a ajouté notre source qui révèle : «Quelques jours, auparavant, Lamine Faty avait battu sa propre mère avant de lui casser son bras. Ses parents ont étouffé l’affaire ».