Au lendemain de l’attentat à La Nouvelle-Orléans qui a coûté la vie à 15 personnes et fait une trentaine de blessés, beaucoup de questions se posent sur l’auteur de l’attaque qui a foncé sur la foule avec un pick-up puis ouvert le feu et ses liens potentiels avec des organisations terroristes.
Le suspect, âgé de 42 ans, était un citoyen américain, originaire du Texas, un vétéran de l’armée américaine qui a servi de 2007 à 2020, déployé sur plusieurs théâtres de guerre, dont l’Afghanistan.
Diplômé en informatique et technologie de l’information au Texas et dans l’État de Géorgie, marié à deux reprises et endetté selon des documents judiciaires, Jabbar a exercé comme cadre pour le cabinet de conseil Deloitte, puis a travaillé dans l’immobilier. Il avait un casier judiciaire pour infractions au Code de la route et vols.
Converti à l’islam dans sa jeunesse, Shamsud-Din Jabbar s’est radicalisé ces dernières années, selon des proches. Une radicalisation exacerbée, selon un haut responsable de la sécurité, par la guerre entre Israël et le Hamas. Le FBI confirme avoir retrouvé dans la camionnette un drapeau de l’État islamique et des explosifs.
« Pas de lien irréfutable » avec l’explosion à Las Vegas
Selon le FBI, il avait également posé deux bombes artisanales dans le quartier français de la ville, où la foule se pressait pour fêter le Nouvel An, a déclaré le FBI. « Nous avons obtenu des vidéos de télésurveillance qui montrent (le suspect) en train de placer les engins là où ils ont été retrouvés », a déclaré Christopher Raia, un haut responsable du FBI, lors d’une conférence de presse.
Le FBi a également affirmé jeudi 2 janvier qu’« à ce stade, il n’y a pas de lien irréfutable entre l’attaque de la Nouvelle-Orléans et celle de Las Vegas », a déclaré Christopher Raia, un haut responsable du FBI, lors d’une conférence de presse. Car le même jour, un cybertruck de la marque Tesla a explosé devant un hôtel Trump à Las Vegas. Les autorités américaines cherchaient à savoir si les deux événements étaient liés.