Trainé devant la Dic par la direction générale de l’Agence nationale de l’aménagement
du territoire (Anat), l’ancien agent comptable s’est livré à de graves abus comme le démontre la Cour des comptes.
La Cour des comptes a «fouillé» la gestion de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat). Dans ses conclusions, elle demande à la direction générale d’effectuer les diligences nécessaires pour le remboursement de la somme de 134 053 000 Fcfa prélevée par El Hadji Mansour Diouf, ex agent comptable sur le compte bancaire de l’Anat. En effet, l’analyse des comptes d’attente non apurés montre que les montants
inscrits aux comptes n° 47112011 (différence solde Cncas 2011) et n° 47112012 (différence solde Cncas 2012) a fait ressortir l’existence de 33 chèques tirés par El Hadji Mansour Diouf qui n’a pas justifié ces opérations. D’ailleurs, pour recouvrer ces sommes, le directeur général de l’Anat avait déposé une plainte au‐ près de la Division des Investigations criminelles et mis en demeure Monsieur Diouf de justifier lesdits prélèvements. A cause de cette affaire, le commissaire aux comptes, Accorporate, avait formulé sur les états financiers de l’Anat, une opinion avec réserves.
CMG