Le directeur général du Centre des œuvres universitaires et sociales du Sine‐Saloum (Crouss‐Ss), Jean Birame Gningue, n’a pas été tendre avec son prédécesseur le Pr Ousseynou qu’il accuse de mauvaise gestion.
Face à la presse régionale, le successeur du Pr Ousseynou Diop a déploré la gestion chaotique dont il a hérité. Le nouveau directeur gé‐ néral du Crouss‐Ss a commencé par justifier sa sor‐ tie dans la presse, la première depuis son arrivée a la tête de la structure publique. Nous n’avons pas le droit de nous taire. Ce point de presse est un exercice qui nous permet de faire la situation près de trois mois, jour pour jour, après notre installation à la tête du Crouss‐Ss. C’est un devoir de faire part à l’opinion de l’étatdes lieux conformément au souhait des autorités.
Il s’articule sur la situation des ressources humaines, les finances et la feuille de route. Au total, nous avons trouvé 1914 agents. Ce qui est difficilement concevable car le nombre d’étudiants hébergés, dans nos résidences, ne dépasse pas les 982. Nous avons donc 1000 employés de plus », a‐t‐il asséné. Toujours dans le même registre de la pléthore du personnel, il évoque le recrutement de 60 chauffeurs pour un parc de 3 véhicules.
C’est le cas aussi des 206 agents de sécurité recrutés pour 30 sites à protéger. Des charges qui ont des incidences financières pour l’établisse‐ ment public. «En janvier 2024, nous avons quitté une masse salariale de 173 millions par mois et très rapidement nous sommes arrivés a 347 millions par mois pour les contrats a durée indéterminée (Cdi) », s’alarme le successeur du Pr Ousseynou Diop qu’il a rem‐ placé en fin juillet dernier.