AÉROPORT INTERNATIONAL BLAISE DIAGNE : El Malick Ndiaye dénonce un passif déficitaire de 17 milliards

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Les ministres de l’ancien régime sont avertis. Si au‐ cune cour de justice ne peut les juger, actuellement pour des crimes financiers ou de sang, la Haute cour de jus‐ tice qui sera mise en place après les résultats des Législatives en faveur du pouvoir, le permettra. L’annonce a été faite hier par le ministre des Transports aériens et terrestres par ailleurs responsable de Pastef. «Si on est majori‐ taire à l’Assemblée, on va installer la Haute cour de justice. Tout le monde va répondre. Personne n’échappera », a annoncé El Malick Ndiaye au détour d’un point de presse.
Mais ce n’est pas tout. Le se‐ crétaire national à la communication de Pastef a affrété le même véhicule que le Premier ministre sur les scandales financiers du régime de Macky Sall. «Dans les jours à venir et après le lancement du référentiel économique du régime de Diomaye Faye, des ministres vont faire face au peuple pour dénoncer les manquements dans la gestion», a‐t‐il dit. Déjà, El Malick Ndiaye plonge dans son secteur.

Selon lui, à l’aéroport Blaise Diagne, les frais de voyage qui étaient à 80 millions sont ramenés 50 millions et les coûts de téléphone de 19 millions à 10 mil‐ lions. Aussi, El Malick a‐t‐il révélé que le régime de Macky Sall a emprunté 467 milliards de dette pour les infrastructures mais des agents ont réussi à se taper des commis‐ sions de 123 milliards soit 24% de frais de gestion. A Dakar Dem Dikk, le ministre des Transports a révélé qu’à l’arrivée du Président Bassirou Faye au pouvoir, la boite avait un total 2 814 contrats Cdi et 327 Cdd pour une masse sala‐ riale de 1,2 milliard par mois et 18 milliards de paiement de dette et 95 milliards pour le fisc. A l’Aibd, pour un budget de 22 milliards, les recettes étaient chiffrées à 7 milliards soit 17 milliards de pertes et c’est l’Etat qui comblait le gap.