LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE À MBOUR« C’est à nous de bâtir notre pays, il n’y a pas de miracle…

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C’est dans l’enceinte du lycée Demba Diop de Mbour que le Chef de l’Etat a lancé, samedi,
la journée nationale de nettoiement.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a lancé samedi, à Mbour, les activités de la journée nationale de nettoie‐ ment. Face aux drames de l’émigration clandestine, le Chef de l’Etat a encore saisi l’occasion pour lancer un appel. «Nous devons croire ici que c’est à nous de bâtir notre pays.
Il n’y a pas de miracle, c’est l’ef‐ fort et l’objectif commun que nous devons avoir pour faire progresser notre pays. Et pour cela, au quotidien, chacun de nous doit se considérer comme étant le maillon essentiel de la transformation systémique pour transformer notre pays », a indiqué le Chef de l’Etat.
En effet, «tous les pays sont construits par des êtres humains. Les gens ont connu la guerre, la dictature, la famine, la pauvreté mais ils sont restés et se sont serrés la ceinture pour travailler et changer le visage de leur pays. La migration irrégulière ne doit pas être la solution pour les jeunes. Ceux qui

étudient doivent avoir la patience et savoir qu’il y a un temps de formatage, d’apprentissage, d’acquisition d’expérience, de recherche du travail avant de considérer qu’il faut
aller dans ce péril de l’émigration irrégulière qui en dernier ressort ne doit pas être là solu‐ tion », a indiqué le Chef de l’Etat selon qui «l’émigration semble aujourd’hui n’être motivée que par la recherche de l’argent, de biens matériels, du confort et des choses éphémères or dans le cadre de cette compétition‐ là, toutes les valeurs basculent y compris la valeur fondamentale à savoir le respect de la vie humaine ».
Aussi, «il faut que dans les familles, dans la société qu’on valorise autre chose que le matériel, respecter les autres membres de la famille qui n’ont pas une réussite matérielle, mais qui incarnent des valeurs en une exemplarité et qui for‐ cent le respect », a‐t‐il lancé. Par ailleurs, le Président Bassi‐ rou Diomaye Faye a promis un dialogue permanent avec la communauté enseignante. «Les enseignants comme d’autres professions de la Fonction publique ont beaucoup de re‐ vendications. Nous entendons poursuivre le dialogue avec eux
», a‐t‐il promis.