L’affaire Jérôme Bandiaky est loin d’être bouclée après la plainte déposée hier par Dame Mbodj.
Jérôme Bandiaky a été mis à la disposition du Procu‐ reur de la République hier. Mais, à la suite d’un retour de parquet, c’est ce mardi qu’il sera édifié sur son sort. Selon nos informations, Jérôme Ban‐ diaky est visé pour détention d’arme sans autorisation mais aussi usurpation de fonction et escroquerie. Ce dernier délit concernant la mention d’«agent administratif » figurant dans son passeport diplomatique. Quant au premier délit, il s’explique par les deux armes découvertes lors des perquisitions. Enfin, l’escroque‐ rie est relative au logement du centre‐ville que Jérôme Bandiaky occupait illégalement.
Dans tous les cas, ce dossier va connaître des prolongations et pour cause. Dame Mbodj a déposé hier une plainte contre Jérôme Bandiaky pour tentative d’assassinat et destruction de biens appartenant à autrui. Dans sa plainte, le directeur gé‐ néral de la Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diam‐ niadio et du Lac Rose (Sogip) raconte : «(…) Le 16 mars 2023, tard dans la nuit, à la fin d’une émission portant sur un débat politique tenue dans les locaux de la Tfm, j’avais emprunté la Corniche pour rentrer chez moi.
Arrivé à hauteur de la mosquée de la divinité, j’ai senti des tirs de balles sur mon véhicule, immédiatement j’ai appuyé sur l’accélérateur pour échapper aux attaques des assaillants qui continuaient de me viser avec des balles réelles. Lorsque je suis arrivé à hauteur de l’hôtel Radisson Blue, je me suis immédiatement introduit dans le parking dudit hôtel sous le regard des éléments de sécurité qui montaient la garde cette nuit. Ainsi, c’est grâce à l’intervention de ces derniers que l’ai pu me planquer dans l’hôtel pour sauver ma vie.
Sachant que j’étais dans les locaux de l’hôtel, le sieur Bandiaky s’est permis de s’introduire dans l’enceinte du Radisson Blue avec des armes,
que les caméras de l’hôtel ont d’ailleurs filmé. La visualisation des images des caméras de surveillance a confirmé qu’il s’agissait bien de la personne de Jérôme Bandiaky. Cette scène relatée démontre suffisamment que le mis en cause était animé par la ferme intention d’ôter ma vie. En plus mon véhicule que je conduisais ce jour‐là était criblé de balles occasionnant des destructions ».
CMG
