Les autorités avaient réclamé initialement le retrait « définitif » de l’imam Ismaïl après des publications portant selon elles « atteinte aux principes de la République », menaçant la mosquée de fermeture dans le cas contraire.
Après avoir reçu un ultimatum, la mosquée des Bleuets à Marseille ne fermera finalement pas : le retrait « temporaire » de l’imam, mis en cause pour des propos « légitimant la violence », a permis aux autorités de suspendre leur procédure de fermeture. Après trois semaines de « bras de fer » selon les avocats de la mosquée, le préfet de police des Bouches-du-Rhône a annoncé mardi « suspendre la prise de l’arrêté de fermeture de la mosquée, puisqu’elle se conforme aux exigences de l’État ».
Ces exigences étaient le retrait « définitif » de l’imam Ismaïl, prédicateur principal de cette mosquée des quartiers déshérités du nord de la deuxième ville de France, et le retrait de ses publications sur les réseaux sociaux. Publications qui, selon la préfecture, « portaient atteinte aux principes de la République et légitimaient la violence sur les réseaux sociaux », indique-t-elle dans un communiqué.