GRAND MAGAL DE TOUBA «L’assainissement est une préoccupation majeure »

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Le président du comité d’organisation du grand magal de Touba, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, a mis l’accent sur l’assainissement qui constitue une préoccupation majeure lors de la toute prochaine célébration de l’événement religieux.

Le comité d’organisation du grand magal de Touba est entré de plain pied dans les préparatifs de la tenue du plus grand événement religieux de ladite ville sainte. En effet, hier, dans sa traditionnelle déclaration en prélude à la célébration du retour d’exil du Cheikh, le prési‐ dent du comité d’organisation, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, s’est prononcé sur le volet as‐ sainissement qui hante ac‐ tuellement le sommeil d’une bonne partie des populations de Touba. «A l’heure où je vous parle, nombreux sont- les habitants de Touba dont leurs domiciles ont été envahis par les eaux de pluie. Et beaucoup parmi eux sortis de leurs maisons pour aller cher‐ cher refuge ailleurs. Aussi, la Résidence Khadim Rassoul qui abrite la cérémonie offi‐ cielle du grand magal n’est pas épargnée par cette situa‐ tion», a dit Serigne Bassirou Abdou Khadre. A cet effet, ila invité les autorités étatiques à mieux faire pour aider à évacuer les eaux stagnantes. Et ce, malgré le temps de grâce qu’il leur accorde du fait de leur récente prise du pouvoir.

Dans la même lancée, le président du comité d’organisa‐ tion du grand magal de Touba de dire que la cité religieuse a existé plus de cent (100) ans avant que le premier assainis‐ sement ne soit fait sous le khalifa de Serigne Saliou Mbacké. Sur le plan de l’ap‐ provisionnement en eau po‐ table, le président du comité d’organisation a émis son souhait de ne voir aucun fo‐ rage en panne durant la célébration de l’événement religieux. Il a, sur ces entre‐ faites, invité les acteurs impliqués à ne ménager aucun effort pour un approvisionne‐ ment correct en eau potable pendant la même période.

Selon lui, Touba n’attend point les autorités étatiques pour se construire, les rails et certaines réalisations faites par les fidèles en sont la parfaite illustration. En outre, le porte‐parole du Khalif général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a rap‐ pelé le parcours des différents khalifs généreux des mourides qui se sont succédé au khalifa de Serigne Touba avant de renouveler les interdits dans le périmètre de la sainte cité de Bamba. En sus, le guide religieux est re‐ venu en quintessence sur le parcours du Cheikh de Mbacké Barry à Diourbel en par l’exil au Gabon, Maurita‐ nie et Thiéyène Djoloff. Se prononçant sur la célébration du grand magal, Serigne Bas‐ sirou Abdou Khadre Mbacké de laisser entendre : «Le Cheikh l’a célébré pendant deux ans dans son domicile en Résidence surveillée à Diourbel avant de donner l’or‐ dre à Balla Fally Niang de dire aux fidèles de l’étendre le plus largement possible avec comme principale recom‐ mandation le « Berndèle » (les jouissances ).