La présidence sud-coréenne est toujours poursuivie par les scandales de la première dame. L’affaire du sac à main a mené ce week-end Kim Keon-hee devant les procureurs pour y être interrogée. Un interrogatoire gardé secret, tenu pendant près de douze heures dans la nuit de samedi à dimanche. Une procédure d’ailleurs anormale, dénoncée par le procureur général de Séoul.
Délit d’initié, fraude boursière et corruption, le parquet de la capitale a passé au crible toutes les affaires dans lesquelles la première dame est impliquée. Une situation qui met à mal le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, déjà très impopulaire. Ce dernier ne s’est pas exprimé à la suite de l’interrogatoire, mais il avait précédemment tout fait pour éviter que sa femme soit questionnée par le Parlement coréen. Il a usé même de son veto présidentiel pour annuler la procédure.
Les avocats de la première dame affirment qu’elle ne souhaitait pas garder le sac à main, mais qu’elle a tardé à le rendre par politesse. Reste à voir si cela peut convaincre les procureurs. L’enquête du parquet anticorruption devrait se poursuivre sans que l’on sache encore les résultats de cet interrogatoire.