L’ex-président du Gabon Ali Bongo, sa femme Sylvia et trois de leurs enfants, demandent à un groupe de travail de l’ONU de reconnaître leur « détention arbitraire » après le coup d’État du 30 août 2023. L’un de leurs avocats, maître François Zimeray, s’insurge : « Ils ont droit au respect des droits fondamentaux, le droit à un procès équitable, le droit à une défense, le droit à une présomption d’innocence. Tous ces droits qui leur ont été brimés. »
Au Gabon, la famille Bongo s’en remet à l’ONU. Le président Ali Bongo, renversé en août dernier par un putsch militaire, est toujours en résidence surveillée. Son épouse Sylvia et son fils aîné Noureddin, en revanche, sont enfermés à la prison centrale.
Dans une requête au Haut-commissariat aux droits de l’homme, les avocats de la famille, qui affirment ne jamais avoir pu rencontrer leurs clients depuis leur arrestation, dénoncent une détention arbitraire et une séquestration en dehors de tout cadre légal.